Psychothérapie

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La périnatalité

Lorsque j’ai repris mes études en psychothérapie, un des psychologues qui nous enseignait m’avait interrogé sur mon désir de travailler auprès des adultes ou des enfants. A l’époque déjà, j’avais une conscience totale de vouloir aider les enfants pensant que cela leur permettrait de mieux vivre ensuite en tant qu’adulte. Au fil de mes études, de mes lectures et de mes recherches, j’ai découvert un domaine encore plus précis qui est la périnatalité.

Aujourd’hui encore, on m’interroge régulièrement sur cette spécialité qui n’est connue que des professionnels et qui pourtant touche toutes les personnes (eh oui je ne dis pas les femmes car les hommes aussi peuvent être concernés, même s’ils sont minoritaires dans les consultations) en désir d’enfant. En effet, médicalement, cette période est comprise entre la 28e semaine d’aménorrhée et le 8e jour après la naissance. Mais définir cette spécialité à ces quelques mois serait réducteur. Dans la réalité, la périnatalité concerne aussi le désir d’enfant, la stérilité, l’adoption, la procréation médicalement assistée, le déroulement de la grossesse avec ses aléas, mais aussi ses douleurs et parfois ses drames, l’arrivée de l’enfant, son accueil, l’allaitement, les premiers liens qui se créent, ne se créent pas ou se créent difficilement, les doutes que peuvent ressentir les parents dans leur capacité d’accueil de ce nouveau-né. En réalité, cette spécialisation est très vaste et je pourrais vous faire une longue liste des sujets abordés mais je vous éviterai cet ennui. J’aurai l’occasion d’y revenir sous forme d’articles divers…

Cependant, ces premiers jours passés, la mère, et cette fois-ci il s’agit bien exclusivement de celle-ci, peut se trouver en proie à des difficultés psychiques en lien à ce statut nouvellement acquis. C’est là qu’une nouvelle spécialité intervient : La maternologie.

La maternologie

L’image sociale et les impératifs moraux ont tendance à conditionner la mère dans ce qu’elle pense devoir faire et être pour être considérée comme une « bonne mère ». Cela peut conduire les jeunes accouchées à présenter une souffrance dans ce processus de la maternalité, processus qui consiste à se sentir mère au-delà de la simple réalité biologique. Cette souffrance maternelle peut engendrer un danger pour le développement de l’enfant, mais aussi déstabiliser le père et mettre à mal le couple.

La maternologie intervient donc face à ces difficultés et aux souffrances familiales engendrées. Il s’agit d’une démarche de relation d’aide spécialisée dans le psychisme de la maternité et qui s’attache aux relations maman-bébé. Il s’agit donc de la période allant de la naissance aux premiers mois de l’enfant. Parmi ces afflictions, la plus connue est la Dépression Post Natale qui toucherait 10 à 20% des jeunes accouchées.  On est donc amenés à aborder la naissance de l’enfant mais aussi la naissance psychique de la mère, la difficulté maternelle, le lien qui existe entre l’enfant et la mère. Cependant, là aussi le père sera abordé puisqu’il n’y a pas d’enfant sans père et l’histoire de celui-ci dans la venue au monde de l’enfant constitue un des facteurs d’étude. Pour finir, cette spécialisation peut conduire à recevoir un bébé en souffrance, le travail consistant en l’occurrence dans une thérapie par la parole auprès de la maman.

La maternologie consiste donc à reconnaître la maternité psychique et de voir, derrière des troubles comportementaux, les questions psychiques qui sont en jeu.

La souffrance maternelle aura donc des implications sur l’ensemble de la famille, ce qui permet d’introduire la question du père, sujet sur lequel je pourrais être amenée à revenir plus précisément mais qui ouvre en tout cas le sujet de la parentalité.

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La maternologie

L’image sociale et les impératifs moraux ont tendance à conditionner la mère dans ce qu’elle pense devoir faire et être pour être considérée comme une « bonne mère ». Cela peut conduire les jeunes accouchées à présenter une souffrance dans ce processus de la maternalité, processus qui consiste à se sentir mère au-delà de la simple réalité biologique. Cette souffrance maternelle peut engendrer un danger pour le développement de l’enfant, mais aussi déstabiliser le père et mettre à mal le couple.

La maternologie intervient donc face à ces difficultés et aux souffrances familiales engendrées. Il s’agit d’une démarche de relation d’aide spécialisée dans le psychisme de la maternité et qui s’attache aux relations maman-bébé. Il s’agit donc de la période allant de la naissance aux premiers mois de l’enfant. Parmi ces afflictions, la plus connue est la Dépression Post Natale qui toucherait 10 à 20% des jeunes accouchées.  On est donc amenés à aborder la naissance de l’enfant mais aussi la naissance psychique de la mère, la difficulté maternelle, le lien qui existe entre l’enfant et la mère. Cependant, là aussi le père sera abordé puisqu’il n’y a pas d’enfant sans père et l’histoire de celui-ci dans la venue au monde de l’enfant constitue un des facteurs d’étude. Pour finir, cette spécialisation peut conduire à recevoir un bébé en souffrance, le travail consistant en l’occurrence dans une thérapie par la parole auprès de la maman.

La maternologie consiste donc à reconnaître la maternité psychique et de voir, derrière des troubles comportementaux, les questions psychiques qui sont en jeu.

La souffrance maternelle aura donc des implications sur l’ensemble de la famille, ce qui permet d’introduire la question du père, sujet sur lequel je pourrais être amenée à revenir plus précisément mais qui ouvre en tout cas le sujet de la parentalité.

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L'aide à la parentalité

La parentalité… thème récent pour décrire la fonction d’être parent. Eh oui, il faut bien le dire… être parent n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. D’ailleurs aucun parent ne vous dira cela !! Souvent le désir d’enfant se fait jour sans même s’être posé la question de ce que cela sera dans la réalité, quelles seront les responsabilités, quel parent serons nous ? Quelles seront les modifications au sein du couple qui passe du couple amoureux au couple parental, et cela peut parfois nécessiter quelques ajustements… En réalité, personne n’est préparé à ce bouleversement qu’est l’arrivée d’un enfant, et cela quelque soit sa position dans la fratrie. Chaque histoire est unique, chaque relation est différente et peut réactiver dans  l’inconscient de chacun des croyances qui conditionneront l’éducation que l’on souhaitera donner.

La clinique m’a souvent amené des parents en doute, en questionnements face aux difficultés de leur enfant ou leurs difficultés à mettre en place leur rôle éducatif. Car en effet, il n’existe pas de guide du parfait parent, où plutôt si… il en existe malheureusement pléthore !! Je devrais plutôt dire qu’il n’existe pas de solution toute faite pour faire face à ces chères têtes blondes et pour les aider à grandir le mieux possible. Je rencontre donc des parents assaillis par les doutes, les questions, la culpabilité, les incompréhensions… Quelle est la juste place de l’enfant au sein de la famille ? Quelles mesures éducatives adopter ?…  Face à une culpabilité trop grande ou au découragement, je tâche d’aider ces parents démunis à faire face à leurs préoccupations, à prendre du recul, à comprendre les mécanismes inconscients en jeu dans leur relation à leur enfant ; Et surtout,  à individualiser celle-ci car c’est bien là qu’est la clé d’une éducation « suffisamment bonne », pour paraphraser Donald Winnicott, célèbre pédopsychiatre britannique. Cela dans le but de revenir à des relations harmonieuses où chacun peut s’épanouir dans la relation familiale.